Depuis début 2021, une note sur dix permet d’apprécier la qualité de réparabilité des produits électroménagers et électroniques. Cet indice est rendu obligatoire pour d’autres produits depuis novembre 2022. Un ...
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Depuis début 2021, une note sur dix permet d’apprécier la qualité de réparabilité des produits électroménagers et électroniques. Cet indice est rendu obligatoire pour d’autres produits depuis novembre 2022.
Un outil contre l’obsolescence ¶
Alors que la consommation de masse a conduit souvent à rendre quasi jetable l’ensemble des biens électroménagers dès lors que l’on rencontre une avarie, l’indice de réparabilité a été rendu obligatoire au 1er janvier 2021 pour certains biens pour tenter d’endiguer ce gâchis en informant le consommateur sur la possibilité de réparer ou non son futur produit.
Cet indicateur consiste en une note sur 10 en fonction du caractère réparable ou non d’un produit au moment de l’acquisition. Les biens notés faiblement équivalent à des biens difficilement réparable, qu’il s’agisse du démontage ou de la disponibilité des pièces de rechange.
Début 2021, seuls les lave-linges à hublot, les tondeuses à gazon électrique, ainsi que les biens électroniques à écran que sont les téléviseurs, les ordinateurs portables et les smartphones étaient concernés. A partir du 4 novembre viendront s’y ajouter l’ensemble des lave-linges, les lave-vaisselles, les nettoyeurs à haute pression ainsi que les aspirateurs.
Vers une mutation en indice de durabilité ¶
L’indice de réparabilité est obligatoire, il doit être affiché en magasin sur le produit même ou sur sa fiche. Les boutiques en ligne sont également concernées. Le logo, outre la numérotation, contient un code couleur, qui va du rouge pour les produits dont la note est très basse, au vert foncé pour les mieux notés, en passant par différents dégradés (orange, jaune et vert clair).
Cet indice est basé sur quatre critères différents :
- La disponibilité de la documentation technique quant à sa durée ;
- Le caractère facile ou non de démontage ainsi que les outils requis pour y parvenir ;
- La durée de disponibilité des pièces de rechange ;
- Le rapport entre le prix des pièces détachées et le prix du produit neuf.
A compter de 2024, cet indicateur évoluera vers l’indice de durabilité qui retiendra notamment, outre ces premiers critères, la robustesse ou la fiabilité des produits.
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