IR : pensez au crédit d’impôt pour le premier abonnement à un journal !

Impôt sur le revenu - IRPP
Actualité

Depuis cette année, les contribuables s’abonnant à un journal ou un périodique d’information politique et générale bénéficient d’un crédit d’impôt de 30%. Une manière simple et utile pour réduire son ...

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Depuis cette année, les contribuables s’abonnant à un journal ou un périodique d’information politique et générale bénéficient d’un crédit d’impôt de 30%. Une manière simple et utile pour réduire son impôt sur le revenu. En 2022, un plafond de revenus devrait être mis en place. Nous conseillons donc de souscrire au plus vite d’ici la fin de l’année.

Un nouveau crédit d’impôt

L’article 2 de la 3e loi de finances rectificative pour 2020 a instauré un crédit d’impôt en faveur des contribuables au titre du premier abonnement à un journal, à une publication périodique au maximum trimestrielle ou à un service de presse en ligne.

Le crédit d’impôt au taux de 30% du montant de l’abonnement nécessite le respect des conditions suivantes :

  • abonnement d’une durée minimum de 12 mois
  • publications présentant le caractère de presse d’information politique et générale
  • abonnement non inclus dans un service assurant la diffusion numérique groupée de services de presse en ligne ou de versions numérisées de journaux ou publications périodiques ne présentant pas tous le caractère de presse d’information politique ou générale.

Le décret 2021-560 du 7 mai 2021 fixe au 9 mai 2021, la date d’entrée en vigueur de cet avantage fiscal. Un contribuable ne peut bénéficier du crédit d’impôt qu’une seule fois pour un même foyer fiscal entre cette date et le 31 décembre 2022.

PLF 2022 : Prorogation jusqu’en 2023

Les députés ont adopté un amendement au projet de loi de finances pour 2022 visant à proroger le crédit d’impôt jusqu’au 31 décembre 2023 (PLF 2022, article 29 O du CGI).

L’amendement prévoit en outre que l’avantage fiscal serait limité pour les abonnements souscrits à compter du 1er janvier 2022 aux foyers fiscaux dont le revenu fiscal de l’avant-dernière année ne dépasserait pas 24.000 € pour une part de quotient familial majoré de 25% par demi-part supplémentaire. 2021 constitue donc probablement la dernière année où l’avantage fiscal n’est pas conditionné à des plafonds de revenus.