Éric Lombard rassure sur les hausses d’impôt en 2026

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Impôt sur les sociétés

Alors que le gouvernement s’apprête à dévoiler les grandes orientations du budget 2026, les inquiétudes sur une possible hausse de la fiscalité se multiplient, notamment du côté du patronat. Ce jeudi 5 juin, le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a tenu à rassurer sur France 2 puis lors du Conseil des entreprises, affirmant sa volonté de stabilité fiscale.

Éric Lombard rassure sur les hausses d’impôt en 2026
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« Il n’y aura pas de hausse d’impôt d’ensemble »

Interrogé sur France 2 au sujet d’un possible relèvement de la fiscalité en 2026, Eric Lombard a été catégorique : « L’idée n’est pas d’augmenter les impôts » et « nous voulons la stabilité fiscale ». Le ministre a insisté sur la nécessité de « stabiliser la dépense publique » plutôt que de recourir à une augmentation des prélèvements obligatoires : « Ce que nous avons en France, ce n’est pas un problème de niveau d’impôts. Il ne s’agit pas de les augmenter, c’est un problème de dépenses publiques ».

Pour rappel, le gouvernement cherche à réduire le déficit public de 40 milliards € l’en prochain afin de le limiter à 4,6% du PIB.

Interrogé sur l’éventualité d’une « TVA sociale » ou d’une taxation accrue de l’épargne, le ministre de l’Économie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique a écarté ces pistes : « Ce n’est pas du tout l’idée. Encore une fois, l’idée n’est pas d’augmenter les impôts. Je veux maintenir les prélèvements obligatoires ».

Un contexte de défiance patronale

Ces déclarations interviennent alors que le patronat exprime de fortes inquiétudes sur le contenu du projet de finances pour 2026, après une loi de finances pour 2025 marquée par un alourdissement de la fiscalité des entreprises. Pour rappel, le budget 2025, adopté seulement le 14 février dernier intégrait les mesures suivantes

  • Gel de la baisse du taux de la CVAE et report de sa suppression de 2027 à 2030
  • Instauration pour une année d’une contribution exceptionnelle à impôt sur les sociétés pour les grandes entreprises dont le chiffre d’affaires excède 1 milliard €
  • Baisse de la réduction des charges patronales sur les bas salaires
  • Hausse du versement mobilité pour financer les transports en commun.

Face à ces signaux, Eric Lombard tente de rassurer les acteurs économiques sur la volonté du gouvernement de ne pas aggraver la pression fiscale globale en 2026, misant sur la stabilité pour restaurer la confiance. Les arbitrages définitifs devraient être présentés avant le 14 juillet.