Quid des dépôts bancaires en cette période difficile ?

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Quid des dépôts bancaires en cette période difficile ?
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Cet article a été publié il y a 4 ans, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.

Un verdict

Pour le régulateur européen, la résistance des fonds d'urgence est "correcte".

Chaque pays de l’UE (Union Européenne) a mis en place un système de garantie de dépôts avec des fonds, dans l’hypothèse d'éventuelles faillites bancaires.

Ces fonds d'urgence sont alimentés entre autres par les banques, qui y contribuent, pour garantir les dépôts bancaires des particuliers.

Pour rappel : dans le cas d’une faillite de banque, chaque client se verra reverser ses dépôts dans une limite de 100.000 euros.

Afin de se vérifier la solidité du système des tests de résistance, sont effectués, et compilés par l'Autorité bancaire européenne.

Pas de note "optimale"

Pour l'Autorité, la capacité de résistance de ces fonds d'urgence n’est pas « optimale », mais elle est "correcte".

"L'Autorité bancaire européenne est arrivée à la conclusion que la résistance globale des systèmes européens de dépôts, à travers l'Union européenne (UE), est correcte".

C’est en ces termes que l'institution émet ses conclusions. Le mot « correct » a en lui-même une connotation de vocabulaire policé.

La meilleure des notations est : « optimale ». Ce n’est pas le cas ici, mais c’est mieux que "mauvais" ou "très mauvais", pour reprendre les termes.

En synthèse

L'Autorité met en avant la difficulté d’émettre des conclusions compte tenu de l'hétérogénéité des tests menés selon les pays. La comparaison entre pays apparaît difficile.

Et précisons que pour le régulateur, les systèmes de garantie des dépôts, sont plutôt solides à travers l'Union européenne (UE).

Etre rassurant, tout en montrant les limites du système, est un exercice difficile qui nous est présenté.

Pour exemple, un point d’amélioration portait sur la « capacité à mobiliser en urgence des ressources budgétaires exceptionnelles ».

Avec la crise que nous traversons, nous constatons l’intervention exceptionnelle de l’UE.

Pour répondre aux répercussions économiques, les dirigeants de l'UE se sont mis d'accord sur un effort de relance de 750 milliards d'euros,

Un bémol

Le panel de tests est antérieur à la crise sanitaire et économique du coronavirus.