Devenir rentier immobilier à 25 ans, nouveau créneau de publicité

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Devenir rentier immobilier à 25 ans, nouveau créneau de publicité
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Cet article a été publié il y a 4 ans, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.

Un rêve

Qui voudrait concrétiser le rêve de devenir rentier en moins de 5 ans grâce à son investissement locatif et à la génération d’un cash-flow positif ?

Entre les pubs et les mails reçus dans ce sens, les accroches sont nombreuses. Mais qu’en est-il réellement ?

Grace à des formations (payantes) cela devient du domaine du possible (selon les pubs). La réalité peut s’avérer différente.

Pour autant, il serait peu raisonnable de mettre en avant l’argent facile et la fortune sans travailler, et tout cela, en partant de rien.

Gérer un patrimoine immobilier peut devenir un travail à plein temps, et se montrer complexe si les connaissances dans ce domaine ne sont pas au rendez-vous.

La réalité

L’idée a de quoi séduire, mais qu’en est-il de la réalité ?

La réussite a un prix: acquérir une formation jusqu’à plus de 1000 euros, avec vidéos, ouvrages et coaching.

La période difficile, dans laquelle nous sommes se prête aux rêves.

Bien sûr l’idée n’est pas neuve, et certains l’ont réalisée.
Pour autant, il n’y a pas d’âge pour se lancer dans l’immobilier locatif.

Mais la nouveauté réside dans les jeunes qui souhaitent devenir rentiers par ce biais, et pouvoir profiter de la vie (de préférence au soleil), avec le train de vie qui va en corrélation.

Un patrimoine

Afin de se bâtir ce patrimoine, dans les grandes lignes, l’idée consiste à s’endetter.

Les biens sont payés par le crédit, et en parallèle, le loyer sert à régler la mensualité de remboursement. Dans notre hypothèse, le loyer est supérieur à la mensualité remboursée, ce qui dégage une trésorerie, qu’il est coutume de nommer « le cash-flow positif ».

Sur le papier l'idée est séduisante.

Comment faire :  s’endetter sur 25 ans, avec des encours de crédits immobiliers qui risquent d’être en décorrélation avec le salaire. Les établissements prêteurs ne suivront pas éternellement avec les salaires des prétendants.

Les écueils

Ils sont nombreux. Quels sont-ils?

- Le coût des travaux de rénovation.

- La fiscalité qui n'est pas prise en compte dans le rendement.

- Un rendement réel plus bas que prévu.

- Les périodes sans locataires.

- Des locataires défaillants.

- Des dégradations éventuelles …

Tout ceci fait que le business model initial peut être mis à mal. Compte tenu du montage, les mensualités courent toujours et il faut continuer à rembourser le crédit immobilier sur la durée, indépendamment des impondérables.