Un plan de relance européen historique

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Quatre jours et quatre nuits auront été nécessaires pour parvenir à un accord des 27 pays qui compose l’Union Européenne. Ce texte vise à relancer l’économie par des aides sous ...

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Quatre jours et quatre nuits auront été nécessaires pour parvenir à un accord des 27 pays qui compose l’Union Européenne. Ce texte vise à relancer l’économie par des aides sous forme de prêts, mais aussi et c’est une nouveauté, par des subventions pour un total de 750 milliards €, un montant jamais atteint depuis l’arrivée de la monnaie unique.

La France percevra 40 milliards

Tôt dans la mâtinée de mardi matin après une longue et ultime nuit de négociation acharnée, l’ensemble des pays de l’UE ont voté une aide de 750 milliards, composé pour 360 milliards de prêts et de 390 milliards de subventions attribués aux membres les plus touchés par l’arrêt de l’économie suite à la situation exceptionnelle provoquée par le Covid-19. Début 2021. La France percevra 40 milliards de subventions et figure à la troisième place du classement après l’Italie et l’Espagne qui recevront respectivement 209 (dont 81 en subventions) et 140 milliards (dont 72 en subventions). Cela correspond à 40% du plan de relance de la France qui sera présenté par le Gouvernement le 24 août prochain.

Une mutualisation de la dette

La nouveauté réside aussi dans le mécanisme. La dette sera supportée par la Commission européenne (et donc les 27 États) qui empruntera sur les marchés financiers. Cet esprit de solidarité fut le plus difficile à obtenir, les pays dits frugaux (Pays-Bas, Autriche, Danemark, Suède et Finlande) étaient réticents à donner des fonds sans retour aux pays dits du sud, car il considère leur gestion trop laxiste. Le couple franco-allemand souhaitait au départ une subvention de l’ordre de 500 milliards €. Les négociations l’ont rabaissé à 390 avec l’octroi d’engagements dont les contours restent à définir.

Le Président Macron assure que le remboursement de ce prêt ne sera pas supporté par le contribuable français, mais par les grandes entreprises par une nouvelle imposition d’ordre européen. Les modalités ne sont pour le moment pas encore établies.

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