PGE : nouvelle version

Prêt garanti par l'Etat
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Avec l’annonce d’un second confinement accompagné par l’obligation pour certaines entreprises de devoir fermer leurs échoppes, le Gouvernement a annoncé la prolongation des mesures de soutien instaurées lors du premier ...

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Avec l’annonce d’un second confinement accompagné par l’obligation pour certaines entreprises de devoir fermer leurs échoppes, le Gouvernement a annoncé la prolongation des mesures de soutien instaurées lors du premier confinement de mars, dont le PGE (prêt garanti par l’État).

Un PGE plus long

Les prêts garantis par l’État, plus connus sous le sigle PGE, constituent un dispositif qui connaît un très grand succès. Il permet aux entreprises d’obtenir un prêt auprès de leur banque dont l’essentiel est garanti par l’État. Bpifrance sert d’intermédiaire à ce titre. Lors du premier confinement, le Président avait annoncé un montant maximum de 300 milliards € de prêt garanti par l’État. Compte tenu des nouvelles fermetures pour raison sanitaire, la date maximum pour demander un PGE est reportée de la fin de l’année au 30 juin 2021.

Le ministre de l’Économie annonce également que les taux pour les PME ont été négociés avec les banques et devraient en conséquence s’établir de 1 à 2,5%. Par ailleurs, l’amortissement de l’emprunt pourra être prolongé de une à cinq années supplémentaires. Pour mémoire, la première version du PGE imposait de différer l’amortissement du capital d’un an, les premiers remboursements devaient donc arriver à échéance en mars 2021 pour les premiers bénéficiaires de cette aide.

La perspective d’une forte reprise de l’économie sur ces six prochains mois n’étant pas certaine, il a donc été prévu de pouvoir sur option reporter ce délai de 12 mois supplémentaires, soit un différé de 2 ans au lieu d’un an.

Une dotation de 500 millions pour les prêts directs

Les entreprises qui n’auraient pu avoir les faveurs du PGE auprès de leurs interlocuteurs habituels pourront toujours demander un prêt exceptionnel et temporaire offert par l’État. Selon la taille de l’entreprise, le prêt pourrait s’élever de 10.000 € pour les structures de moins de 10 salariés à 50.000 € pour les entreprises employant jusqu’à 50 travailleurs.

Les entreprises plus grandes ne sont pas en reste puisque le ministre annonce que l’État pourra accorder des avances remboursables plafonnées à 3 mois de chiffre d’affaires.

Source : Conférence de presse, 29 octobre, ministre de l'Economie